Depuis son séjour en Californie, dans la mouvance psychédélique des années hippies, de ses embardées de-ci de-là, d’errances en silences, Yolande Favre, domiciliée à Bienne, voyage pour combler son besoin de vastitude, d’espaces intenses, pour respirer large, explorer le grand dehors et s’initier à une géopoétique du monde. Elle écrit presque toujours à l’air libre, sur les sentiers ou les routes, même sous la pluie, à pied, en bus, en train, en avion, elle écrit toujours en mouvement… et accumule ainsi carnets de route, proses poétiques, haïkus, histoires et poèmes.